Les Routouchons
Un conte sur les défis de la vie : vaincre sa peur et les idées reçues, garder le cap et tenir sa promesse, aller voir plus haut, plus loin, pour se libérer et libérer les autres.
L’héroïne est une petite tortue méprisée qui donne une leçon de grandeur d’âme à tout un village dominé par la peur et l’ignorance.
Au coeur de l’océan, il y avait une toute petite île.
Au coeur de cette petite île, il y avait une énorme montagne
et au pied de cette énorme montagne vivait une petite tortue;
la petite Lulu...
Elle ne vivait pas seule, elle vivait avec un tas d’autres
animaux aussi bizarres que surprenants...
On les appelle les Routouchons.
On entendait parfois de drôles de bruits sourds
et puissants qui faisaient trembler la montagne!
«Il parait que là-haut, il y a un méchant dragon
qui cracherait sûrement du feu!!»
Personne n’en avait la certitude car tous ceux
qui y étaient montés, n’en étaient jamais redescendus...
Lulu était si petite que personne ne la regardait,
si lente que personne ne voulait jouer avec elle
et si naïve que tous se moquaient d’elle...
Jusqu’au jour où...Lulu decida de percer ce mystère!
Et vous voici en route...une route semée d’embûches..
conte jonglé, manipulé, musicalisé, et décalé
tout public, dès 3 ans
durée: 50 mn
espace scénique: 8mx5m
possibilité d'être autonomes techniquement
Idée originale: Teddie Thérain et Thiérry Darnois
Adaptation, jeu, musique, mise en scène: Romain Dzierzynski et Martin Thérain
Musiques et environnement sonore: Romain Dzierzynski
Lumières: Fabrice Theillez
Retrouvez ICI tous les détails et différentes propositions autour de ce projet.
Galerie photo
Teaser du spectacle Les Routouchons
L'histoire de l'histoire...
Martin, le fils, et Romain de la compagnie des Romain Michel
« Nous avons eu l'envie avec Romain Dzierzynski, de monter un spectacle jeune
public, aussi Je me suis rappelé de cette histoire qu'avait écrit ma mère. Nous
n'avions pas réussi à retrouver le texte original, mais Fabrice Theilliez, le régisseur
lumière de notre compagnie, qui avait travaillé avec Teddie sur la première création a
retrouvé une conduite lumière de répétition dans ses tiroirs! Nous avions des bouts
de textes, des chansons, des détails de l'histoire qui nous ont permis de réécrire un
spectacle très largement inspiré de l'histoire originale mais adapté à nos envies et à
nos moyens d'expression qui sont le cirque, le théâtre et la musique. »
Servane, la fille
«Lorsque mon frère et Romain sont venus jouer le spectacle sur mon lieu de travail
(établissement spécialisé pour jeunes en difficultés), j’ai de suite ressenti l’envie de
l’adapter pour en faire un livre pour enfants. En effet, j’ai pu constater que plusieurs
semaines après , les élèves en parlaient encore, les petits comme les grands. Il fallait
donc pour laisser une trace de cette histoire en écrire le récit. Dans un cadre scolaire,
les séquences pédagogiques (du primaire au collège) m’ont alors semblé évidentes
quant à leur conception et à leur mise en place, au regard de l’enthousiasme de mes
élèves.
En ce qui concerne le travail d’écriture, ma principale difficulté a été de réussir à
condenser un spectacle d’1h en un livre d’une trentaine de pages tout en restant
fidèle à l’histoire d’origine.
Une fois l’idée de ce livre en tête, il fallait trouver un ou une illustratrice. C’est tout
naturellement que j’ai proposé le projet à Olympe Debarnot, la compagne de mon père
et ce pour deux raisons. La première et non des moindres, c’est que j’aime beaucoup
son style et son univers qui me paraissaient coller parfaitement au projet ; la
deuxième raison, qui n’aurait été possible sans la première, est beaucoup plus
personnelle. La nouvelle compagne de mon père allait illustrer l’histoire inventée par
ma mère : la boucle était bouclée. »
Grâce à deux interprétations d’une même histoire, on peut comparer les processus de
création de différentes formes artistiques. D’une part le monde du spectacle vivant : le
travail du metteur en scène, du comédien, du musicien. D’autre part, le monde de
l’imaginaire qui s’appuie sur un texte lu et sur des images peintes.
Olympe, peintre « Les illustrations devaient créer un monde également merveilleux et
poétique, mais différent de celui du spectacle. C’est pourquoi, lorsque j’ai accepté
d’illustrer ce conte, j’ai décidé de ne pas voir le spectacle tant que le dernier dessin ne
serait pas terminé. J’ai donc travaillé à partir du texte uniquement.
Le premier défi a été de dessiner un Routouchon. Comme je n’en avais jamais
rencontré…, j’ai utilisé les sonorités du nom pour y associer des traits particuliers :
rond, qui roule et que l’on a envie de toucher.
Ce travail d’illustration a duré presque deux ans. Il m’a permis de faire un détour par
les codes et les impératifs de ce métier très particulier. Je me suis beaucoup amusée,
mais j’ai aussi tenu à produire pour les enfants des aquarelles véritables, de petits
tableaux à regarder hors contexte. Maintenant je peux enfin aller voir le spectacle ! »
Et si demain on en faisait une musique originale pour accompagner la lecture du texte et
faire vivre le projet?
Alexis, frère aîné de Martin et de Servane, musicien-compositeur
« C’est en effet un défi intéressant que d’imaginer une illustration musicale se pliant
aux différents tableaux de l’histoire. Elle pourrait également à son tour apporter un
“mood”, une ambiance qui aurait un impact sur le “ton” de la narration, et les reliefs
de la dramaturgie.
J’avais pensé à une formule en duo guitare-accordéon, une instrumentation assez
complète harmoniquement, et pourtant pratique à faire sonner, et souple dans son
fonctionnement… Composition en cours…”